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UN TRAVAIL OMNIPRÉSENT MAIS IGNORÉ

 

Le travail invisible prend différentes formes :

 

  • Les soins et la gestion familiale : éducation des enfants, soutien aux proches en perte d’autonomie, accompagnement des personnes malades, tâches domestiques (ménage, cuisine, courses, lessive) et charge mentale (planification et organisation du quotidien).

 

  • L’implication dans une entreprise familiale : contribution à une ferme, un commerce ou un cabinet professionnel (ex. : bureau d’avocat, de dentiste) sans rémunération ni protection sociale.

 

  • Le bénévolat et les stages non rémunérés : travail essentiel au sein d’organismes communautaires, institutions et services publics, souvent dans des domaines traditionnellement féminins (santé, éducation, services sociaux).

 

  • La production artisanale et agricole de subsistance: particulièrement dans les pays en développement, où les femmes assurent la survie de leur famille sans reconnaissance économique.
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1 Un fardeau inégalement réparti

Bien que les femmes aient investi massivement le marché du travail, elles continuent d’assumer la majorité du travail invisible, limitant ainsi leurs opportunités professionnelles et leur indépendance financière. Ce déséquilibre les expose davantage à la précarité et à la pauvreté, y compris à la retraite.

2 Un pilier économique sous-estimé

Le travail invisible soutient des secteurs entiers (santé, éducation, services sociaux) et permet aux gouvernements et aux entreprises de réduire leurs coûts, sans être comptabilisé dans le Produit intérieur brut (PIB). Sans lui, de nombreux services publics seraient paralysés et l’économie en subirait les conséquences.

Malgré son rôle fondamental, ce travail demeure non reconnu, invisibilisé et inéquitablement réparti. Il est temps de le rendre visible, de le valoriser et d’assurer une meilleure répartition pour bâtir une société plus juste et égalitaire.